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Valoriser pour soutenir la réussite.

  • Anne-Camille Khelalfa
  • 19 juin
  • 4 min de lecture

Dernière mise à jour : 20 juin


confiance et estime de soi des enfants pour réussir  avec Human School

La confiance et de l'estime de soi comme pilier.

La confiance en soi représente la perception qu'un individu dispose à propos de ses propres capacités, compétences, potentiel. Elle est un des éléments constitutifs de l'estime de soi.

L'estime de soi fait appelle la perception que l'individu à de sa propre valeur.

Toutes deux sont fondamentales dans la santé mentale de l'individu et dans sa capacité à entreprendre des projets de quelque nature que ce soit. D'un point de vue physique, c'est par exemple, entreprendre une course d'endurance ou simplement un saut suffisamment grand pour éviter une flaque d'eau. D'un point de vue social, il peut s'agir de nouer une relation, qu'elle soit amicale, professionnelle ou amoureuse, mais aussi, de participer à un entretien d'embauche. Ou encore d'un point de vue personnel, suis-je capable de donner les moyens de réaliser mon rêve, ou simplement de parvenir au bout de cet exercice dont la leçon me paraissait compliquée?

La confiance et l'estime de soi favorisent irrémédiablement la capacité de l'élève à surmonter ses difficultés à l'école, mais aussi de l'enfant et de l'adulte, à surmonter celles de la vie en générale. Elles favorisent une conscience des compétences propres de l'individu et l'accompagne ainsi positivement dans toutes ses entreprises. Or, l'apprentissage est un projet en soi, il constitue la découverte d'une notion parfois inconnue, qui nécessite un engagement. Mais s'engage-t-on vraiment dans un projet en portant le sentiment que l'on va échouer...?

Valoriser pour favoriser l'estime de soi.

La valorisation joue un rôle dans la scolarisation d'un élève, car « les conceptions de soi positives sont porteuses d'une dynamique de succès ». (Martinot, 2001, p.485). En effet, lorsque l’enseignant valorise un élève ou bien sa production, il lui montre qu’il a de la valeur. La valorisation joue donc un rôle important dans la construction d’une image positive d’élève et d’individu.

La valorisation favorise donc l’estime de soi, qui constitue ; selon Abraham Maslow et sa pyramide des besoins (1954) ; le troisième besoin fondamental, juste apres les besoins physiologiques, puis le besoin de sécurité, et juste avant le besoin d’appartenance et celui de l'accomplissement personnel.

Valoriser pour favoriser l'engagement dans les apprentissages.

L’impact de la valorisation sur la motivation et l’engagement de l’élève dans les apprentissages peut être mis en lien avec la théorie de l’autodetermination selon laquelle la satisfaction de besoins psychologiques fondamentaux (le besoin d’autonomie, de compétence et de relation à autrui) donne accès au bien-être. Suivant cette théorie, la sensation de bien-être sera ressentie quand l’individu aura atteint le but qu’il s’est lui-même fixé.

L’élève sachant interpréter toute forme d’expression chez l’enseignant, l’aspect verbal, non verbale d’expressions et même certains actes pédagogiques. L’élève décodera toutes ces informations pour les traduire en signes positifs, négatifs ou neutres. Ceux-ci pourront donc renforcer ou non la perception de la valeur que l’enseignant accorde à l’élève. (Postic 2001).

Valoriser pour favoriser le bien-être des élèves et des enseignants.

A l’image du PBIS ( Positive behavioral interventions and supports) aux Etats-Unis et du SCP (soutien au comportement positif) au Canada, ces programmes visant la valorisation des comportements positifs de l’élève améliorent les compétences socio-émotionnelles, la réussite scolaire et le climat de l'école mais également la santé et le bien-être des enseignants.

La valorisation peut aussi être rapportée au principe du conditionnement opérant selon lequel l’individu répète les comportements pour lesquels il obtient des conséquences positives et élimine de son répertoire ceux pour lesquels il est ignoré ou reçoit des conséquences punitives (Couture et Nadeau, 2014).

Enfin, les résultats d’une étude française issus d’un échantillon de 1 371 élèves en fin de scolarité obligatoire et récoltés par le biais d’un questionnaire auto-rapporté mesurant les attitudes socio-affectives face aux apprentissages, confirment un fort lien entre les émotions positives et la motivation scolaire, alors que les émotions négatives ont une influence nettement plus faible et indirecte (par le biais du sentiment de compétence) dans le modèle testé.

« Si la prise de mesures ponctuelle ne permet que de suggérer un sens de causalité entre le plaisir d’apprendre et l’investissement de l’élève, l’instauration d’un cercle vertueux entre ces dimensions est tout à fait plausible. En rupture avec une certaine tradition qui préconise de s’occuper prioritairement de l’anxiété en classe, notre recherche soulève alors l’intérêt de se focaliser davantage sur les émotions positives, car celles-ci ont des effets directs (et également plus marqués que les émotions négatives) sur la motivation scolaire des élèves. Ce changement de focus devrait également s’élargir à la formation des enseignants dans le but de mieux outiller ces professionnels au développement et au maintien des émotions positives à l’école, avec le but ultime d’intervenir de manière directe et ciblée sur la motivation scolaire de leurs élèves. » (Philippe A. Genoud, 2020)

Indispensable à l'épanouissement et à la réussite de chacun, cette valorisation constitue le socle commun de toutes les actions Human School. Elle renforce l'estime de soi et la prise de conscience de l'enfant en ses compétences propres mais elle contribue aussi à restaurer le goût d'apprendre. Les apports de cet accompagnement ont ainsi une vocation structurelle qui impactent le développement personnel et académique de l'enfant. 


 
 
 

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